mercredi 16 décembre 2015

3000 chevaux vapeur - Antonin Varenne

 


Toi qui va lire cette chronique, sache que comme d’habitude, je vais t’expliquer ce que moi je pense de ce livre, que je vais pas te raconter l’histoire, Antonin fait bien mieux ça que moi !
Coup de Coeur 

La première chose qui m’est venue à l’esprit quand j’ai refermé ce livre, c’est que si j’étais Quentin ou Steven, je me précipiterais sur ce bouquin ! Ce film, pardon ce livre, est à tomber. Il a l’air de rien comme ça, mais c’est un vrai bombe à retardement !
Si vous aimez les romans historiques, les romans géographiques (si si, ils existent !), les polars, les films de cowboys (ai toujours eu un petit faible pour John, Clint, Gary, Steve et les autre Gary !), les romances (pas à la mords-moi-l’nœud hein !), la littérature d’introspection (je me comprends  et c’est déjà pas mal !), etc … Vous allez être servi parce qu’il y a tout ça dans ce livre ! Presque 700 pages de « et si il y a un peu plus, je vous l’mets quand même ?! »
Milieu XIXième siècle, on passe de la guerre Anglo-Birmane au Londres puant pour arriver à la conquête de l’Ouest américain … Tout ceci à la grosse louche !


La Birmanie : On ne peut pas dire que notre héros, Arthur soit le jeune fringant militaire tout beau tout propre dans son bel uniforme militaire. On en est loin même. On peut même dire que au départ, c’est une sale brute (et c’est ce qui va faire tout son charme, non !?). Il est soldat point barre et il fait ce qu’on lui demande point barre. Mais voilà, Arthur, il va déguster, il va s’en prendre plein la tronche ! Il va s’en sortir, lui et 9 des ses potes (enfin si on peut appeler ça des potes !) et maintenant ils vont devoir vivre avec leurs souvenirs, leurs cauchemars, leurs angoisses. L’Angleterre : On va regarder Arthur se noyer dans l’opium, l’alcool, … On va le regarder survivre. Et là, je me disais « allez gamin, ça va aller … Un jour tu verras, tu t’en sortiras ! » Et oui, ça, c’est mon côté éternelle optimiste ! Mais voilà que pas de chance pour lui, son passé le rattrape. Un meurtre est commis, comme là-bas. Cela ne peut-être que quelqu’un qui revient de là-bas. Un parmi les 10 survivants. Et voilà que l’on pense que c’est lui le meurtrier. S’ensuit alors une chevauchée à travers son passé et à travers le monde. L’Angleterre et ensuite, et surtout, l’Amérique. L’Amérique : Des aventures, des rencontres, … et quelles rencontres !   Arthur continue sa quête sans jamais s’arrêter. Juste un peu têtu ou  juste obnubilé ? On le serait à moins.
J’ai aimé la Birmanie même si elle m’a semblée trop brève.  L’Angleterre était vraiment  pourrie, comme à l’époque. Mais l’Amérique … Haaaa l’Amérique (je veux l’avoir et je l’aurai !) : ses grands espaces, ses colons, ses paysages, ses indiens et ses cowboys, ses saloons, ses utopies, son climat, sa gnôle, ses espérances, son melting-pot des cultures et des nationalités, son rêve,  … Je l’ai adorée !
Arthur Bowman m’a ému … Avec lui, j’ai souffert, j’ai bu, j’ai vomi, j’ai voyagé, je me suis battue contre les autres et contre lui-même, j’ai fait des rencontres comme on peut seulement les faire dans une telle aventure … Bref, je l’ai aimé cette sombre brute !

Son périple à travers le monde, à travers une partie des Etats-Unis à la recherche de la preuve son innocence et en même temps (et surtout) de lui-même est une vraie pépite que vous devez absolument lire !

Belles Lectures les gens !


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