vendredi 11 mars 2016

La Villa - Peter Nichols

Aux Editions Nil - Traduit par Sarah Tardy
 
 


Après s'être soigneusement évités pendant cinquante ans, deux octogénaires, Lulu Davenport et Gerald Rutledge, se croisent au marché de Cala Marsopa, une petite ville de Majorque. Une rencontre explosive et... fatale. Autrefois, ils étaient pourtant fous amoureux l'un de l'autre. C'était en 1948. L'année de leur mariage et de leur divorce. Que leur est-il arrivé depuis qui justifie une telle hostilité ?
À rebours de la chronologie, Peter Nichols déroule l'histoire de leur vie passée sous le soleil de la Méditerranée jusqu'à l'événement qui a bouleversé le cours de leur existence – un demi-siècle de désirs insatisfaits et de douloureux malentendus dans un décor caniculaire. On y rencontre la communauté joyeuse et dépravée de la villa Los Roques, petit hôtel tenu par l'envoûtante Lulu, autour de laquelle gravitent producteurs de cinéma, escrocs plus ou moins repentis et autres promoteurs immobiliers. Et on dénoue une autre histoire d'amour contrariée, celle des enfants de Lulu et Gerald. Parce qu'un simple quiproquo peut avoir des répercussions tragiques...




                                           
 
 
Comment vous dire ...

Tentée par le quatrième de couverture, je m'attendais à une grande saga avec des secrets, des rebondissements, ... le tout à la sauce Majorquaine. Bref du sea, sex and sun !
Et donc, me voilà embarquée pour presque 500 pages ...
Il vaut mieux vous le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé ! Je n'ai pas détesté mais on ne peut pas dire que cela a été la folle ambiance !

Il y a donc le grand secret ! Pourquoi Lulu et Gerald de sont-ils mariés pour se séparer quelques jours plus tard ...
On vous agite la carotte en début de livre mais pas moyen de l'attraper avant la toute fin ! En même temps, vu que je n'ai pas du tout accroché avec Lulu, cela ne m'a pas vraiment manqué ! On commence le livre en 2005 pour un bond en arrière de quelques années à chaque nouvelle partie du livre, pour arriver au dénouement. La boucle est bouclée.

Mais le livre ne parle pas que de ce fameux secret ! Loin de là même, il en presque « accessoire » !
Le livre est un imbroglio de personnages qu'il est parfois difficile à identifier ou à suivre ... Le fait du « retour en arrière » n'aidant pas du tout.

Dans les rôles principaux ...
Nous avons donc Lulu. Très difficile à cerner, on ne sait au final pas grand chose d'elle. Je n'ai pas aimé Lulu, trop froide à mon goût, trop « impersonnelle ».
Son fils, Luc. On le suit de la cinquantaine à tout bébé ... Un peu fade à mon goût !
Gerald, alors lui je l'aime ... Lui et sa vie. Il voyage, il navigue, il aime, il écrit, il cultive son jardin, ses oliviers, il est heureux, malheureux, etc ... Là, on a tous les ingrédients d'un personnage attachant !
Sa fille, Aegina. Femme/fille de caractère qui met un peu de vie dans ce bouquin.

En fait, ce livre est plus l'histoire de Luc et Aegina, dans le style « je t'aime, moi non plus » !

Et puis il y a tous ces personnages secondaires, les « clients » de l'hôtel, les (vieux) habitués, les amis, les amants, les « premier mari », les « seconde femme », ... et j'ai eu l'impression qu'ils étaient juste là pour meubler le livre sans vraiment en savoir assez sur eux.

Il y a aussi deux petits chose qui m'ont fait « tiquer » ... Je ne suis pas ce qu'on peut appeler qqun de coincée ou de prude ;) mais je ne vois pas ce que pouvaient apporter certaines scènes de sexe. Peut-être pour nous faire ressentir l'ambiance de l'île ? Et à certains moments (très peu) , nous avons droit à un « language » pas piqué des hannetons ! J'avais été prévenue en lisant je ne sais plus quelle critique mais je me suis dit « ha oui quand même ! » Là non plus, je n'en n'ai pas vu l'intérêt !

Bref, je lui donne 2,5/5 pour Gerald et sa vie à Majorque. Je lui donne la moyenne parce que je dois bien avouer que cela m'a donné envie de découvrir cette île (mais pas sous l'angle « tourisme de masse » of course!). Mais pour le reste ... Déçue !

Ce roman m'a été proposé par Babelio que je remercie ainsi que les Editions Nil.

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